12 juillet 2006

PARTIE JUSQU'A FIN AOUT!!!

Geekitude...





Arg. Je me sens imbécile, crétine et geek au plus profond de moi-même. Je pars loin de toutes connexion pour au moment un mois et demi, voir plus. Je n’arrête pas de revenir sur mon ordi pour vérifier si je l’ai bien gonflé à bloc de trucs que je pense m’être indispensable.
Je suis dégoûtée à la pensée de toutes ses choses que je ne verrais pas sur mes sites préférés où je vais trois fois par jour. Je ne pourrais même pas écrire, car je ne serais pas seule dans la chambre. Bref, ça s’annonce difficile. Sale geek que je suis. Honte sur moi.


… Et puis je veux emporter mon poisson rouge. A-t-on jamais vu une demande aussi stupide ? Cependant si je ne le prend pas avec moi, la pauvre petite chose sans défense devra rester seule quatre jours, pendant lesquels personne ne viendra lui donner à manger… Or cette malheureuse petite chose donne déjà des signes de faiblesses… Et puis zut ! Je veux l’emmener, je l’emmène !


En plus j’ai pas fait mon sac de fringues alors que je pars dans à peut près une heure… Je suis de mauvaise humeur.


Et puis allez hop, une photo de Kyo pendant le festival "rock am ring" (il me semble) parce que je suis de mauvais pol et que je trouve la photo belle (et pas forcément à cause de la tablette de choupi-Kyo, non mais!)

To be or NOT to be




Quand vos parents s’amusent à allumer puis éteindre la borne wifi, qui accessoirement permet le ralliement de votre ordi à votre source de connaissance préférée _j’ai nommé internet, restez calme. Surtout pas de geste brusque. Ne pas crier. Ne pas irriter le parent en plein trifouillage de LiveBox et de neurone unique. Ne pas créer de tension inutile, surtout se maîtriser et garder la patience faramineuse, que des années passées aux côtés de vos chers géniteurs ont produites en vous, cette même patience qui vous fera canoniser après votre mort, pour devenir un exemple à travers le monde.

Ne pas croire le petit icône farceur en bas à droite qui vous dit quand vous passez la souris dessus que « la connexion est très bonne », parce que c’est que de la frime. Rien de tout cela n’est réel. Toujours garder à l’esprit que tout ce que l’on peut croire devient automatiquement une vérité : il faut donc ne croire en rien.

En fait, dans ces moments là on se dit que le monde dans lequel on vit : c’est la Matrice.

06 juillet 2006

Will I survive?

Demain.

Quand on a le bac en poche, ce qu’il y a de bien c’est qu’on peut vivre des journées comme demain. Parce que demain, c’est loin d’être une journée banale, nononon ! Demain, c‘est la ZE journée qui restera dans les annales des journées qui comptent et continueront de compter pour moi dans le futur… Rien que ça. Et comme toute journée « qui comptent », elle me semble déjà apocalyptique.

Il va falloir me lever (trop) tôt pour chercher et trouver mes 3 bulletins de l’année dernière, que j’ai lamentablement laissé traîner ça et là pendant un an. Retrouver mes 3 bulletins de cette année, ce qui devrait normalement être moins dur. Rentrer tout ce pitain de birdel de bazar sur le site d’admission post bac, chose que j’aurais dû faire il y a au moins trois mois et qui n’intéresse absolument personne quand on entre en fac. Imprimer la feuille d’inscription que le gentil site d’inscription post-bac va me donner, sachant qu’il n’y a plus de noir dans la cartouche (j’imagine à peine comment ça doit être superbe, imprimé en bleu turquoise). Réunir tous les livres que j’avais gardés pendant la période des révisions pour aller les rendre. Aller à la fac pour m’inscrire, ce qui signifie de ne pas oublier la feuille certifiant que j’ai le bac, ainsi que ma carte d’identité.

Enfin, une fois que toutes ces choses fastidieuses seront effectuées avec plus ou moins de succès, je ferais enfin ce que j’attends depuis que j’ai passé le bac et que je m’étais promis en cas de réussite : j’irais m’acheter un bocal et des poissons japonais… Je suis convaincue que je m’entendrais mieux avec eux qu’avec Carbonara, mon bonsaï, qui n’a tenu que quatre mois avant de faiblir et mourir d’une lente agonie.

Mais c’est pas dit que j’arrive à caser ça dans mon emploi du temps, parce que je sens que je vais être charrette du début à la fin.

04 juillet 2006

Celle qui l'avait.




Je l'ai.

Je ne trouve rien d'autre à dire à part ça.

Bizarrement, j'ai du mal à réaliser.

Pourtant je l'ai.

C'est étrange de constater à quel point on peut ne pas être préparer à ce genre de chose.

Peut être que c'est la fatigue qui me fait flotter dans cette atmosphère chaude et surréelle. Parce qu'après tout, je rêve peut être.

Mais sur le bout de papier, il est marqué que je l'ai.

Depuis hier, j'ai un diplôme de plus à mon actif: j'ai mon bac.