06 juillet 2006

Will I survive?

Demain.

Quand on a le bac en poche, ce qu’il y a de bien c’est qu’on peut vivre des journées comme demain. Parce que demain, c’est loin d’être une journée banale, nononon ! Demain, c‘est la ZE journée qui restera dans les annales des journées qui comptent et continueront de compter pour moi dans le futur… Rien que ça. Et comme toute journée « qui comptent », elle me semble déjà apocalyptique.

Il va falloir me lever (trop) tôt pour chercher et trouver mes 3 bulletins de l’année dernière, que j’ai lamentablement laissé traîner ça et là pendant un an. Retrouver mes 3 bulletins de cette année, ce qui devrait normalement être moins dur. Rentrer tout ce pitain de birdel de bazar sur le site d’admission post bac, chose que j’aurais dû faire il y a au moins trois mois et qui n’intéresse absolument personne quand on entre en fac. Imprimer la feuille d’inscription que le gentil site d’inscription post-bac va me donner, sachant qu’il n’y a plus de noir dans la cartouche (j’imagine à peine comment ça doit être superbe, imprimé en bleu turquoise). Réunir tous les livres que j’avais gardés pendant la période des révisions pour aller les rendre. Aller à la fac pour m’inscrire, ce qui signifie de ne pas oublier la feuille certifiant que j’ai le bac, ainsi que ma carte d’identité.

Enfin, une fois que toutes ces choses fastidieuses seront effectuées avec plus ou moins de succès, je ferais enfin ce que j’attends depuis que j’ai passé le bac et que je m’étais promis en cas de réussite : j’irais m’acheter un bocal et des poissons japonais… Je suis convaincue que je m’entendrais mieux avec eux qu’avec Carbonara, mon bonsaï, qui n’a tenu que quatre mois avant de faiblir et mourir d’une lente agonie.

Mais c’est pas dit que j’arrive à caser ça dans mon emploi du temps, parce que je sens que je vais être charrette du début à la fin.