29 décembre 2006

Loooooose again! Yeah!

Hier soir......... Ce matin très tôt, j'ai enfin réussi à me coucher aux alentours de 4h (étant donné que c'est l'heure à laquelle j'ai lâché mon ordi, dans état d'anéantissement certain.

La lose continue : quand bien même mes cheveux voudrait bien prendre une forme un peu moins inhumaine, ce sont maintenant mes yeux qui m'empêcheront de me montrer à la face du monde. En effet ma peau a l'excellente idée de me faire remarquer qu'elle existe en m'affublant d'un fantastiquement héstétiquement moche, j'ai nommé de l'éczéma (ou affilié) autour des yeux.

Dame Nature, merci. Je m'en vais définitivement pour me terrer dans un ecabane lointaine au fin fond d'un bois paumé. Je me nourrirais de racines et de plantes et serrais dévorée par un ours slovène.

28 décembre 2006

Plus triste que Le Roi Lion, ou presque


Hin hin hin hin!

Formidables vacances faites de révisions et de révisions. La vue même d'un polycopié me met hors de moi, mais je suis bien forcée de continuée...

De toute façon, travailler est ma seule alternative face à la malédiction qui me suit depuis quelques temps, car je suis depuis peu devenue ni plus ni moins que la reine de la lose.

Si, et je le prouve:

La pauvre fille, que je suis, s'assied à son bureau sur le coussin à rayures vertes et blanches, qui m'évite de me pourrir l'arrière train sur mon tabouret en osier. La pauvre fille, ressent alors une envie pressante... La pauvre fille découvre, toute éberluée qu'elle est, qu'elle vient de flinguer sa malheureuse culotte pour cause d'excès d'hémoglobine, ainsi que son coussin de fessier, comme elle le verra plus tard.

La pauvre fille, dorénavant sans coussin protecteur de popotin, s'assied sur le tabouret pour lire ses messages et y répondre... Terrassée par une douleur venur d'ailleurs (ou de l'intérieur plutôt) la pauvre fille reste devant son ordi. Impossible de dormir alors que ses organes internes se cravachent la tête les uns les autres, d'autant plus que les médicaments anti-ouille ne font strictement rien à la pauvre fille dans ce cas là. Patiemment, elle attend donc le moment de rupture : le moment où le corps est tellement fatigué qu'il ne ressent plus vraiment la douleur. A 3h30, se moment arrive enfin.

Le lendemain, cette empotée décide de passer un coup d'aspirateur, les cheveux sur le sol commençant à former un tapis. Découvrant alors que sous son lit se trouve la quasi totalité de ses chaussettes, elle se décide à les récupérer par le biais du bras téléscopique de l'aspirateur. 10 minutes d'efforts pliée en deux, suffocant et transpirant comme une bête pour un résultat mitigé : 15 chaussettes récupérées et une irrémédiablement disparue, car aspirée par le bien nommé aspirateur.



Ce serait presque tragique si ce n'était pas tellement pathétique.

Mais que fait Superman?

21 décembre 2006

D. Gray-Man





Voilà un animé qu'il est bien. Je n'ai pas encore touché au manga, mais ça ne devrait pas tarder, parce que l'animé est absolument bien.

Allen Walker est un exorciste. Il combat les Akumas ("démons" en quelque sorte) et cela pour libérer les âmes qui en sont prisonnières. Il combat aussi le Comte Millénaire, un espèce combinaison de Joker et du Pingouin (il est gros avec un parapluie et a un sourire de dément dans un costume classe à rayures), qui est en réalité responsable de la création des Akumas.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, cliquez sur le titre de ce post et VITE!!!


(Tout ça pour dire que j'adore Allen. Avec ces cheveux blancs/gris, sa main "transformable" qu'il cache sous un gant, son petit oeil qui peut devenir rouge (et qui lui donne un air super classieux, notons-le) et voir les âmes prisonnières des Akumas, et enfin sa marque qui passe sur son oeil et sur sa joue qui lui donne un air encore plus mystérieux... Mais comment s'est il retrouvé avec tout ça? Ca c'est à vous de le découvrir! ^^)

19 décembre 2006

Franche poilade version 2.0



Ce petit passage tout bleuté contient des vrais passages de marrade à l'intérieur, à consommer avec modération!

Vlati pas une nouvelle fois que cette plagieuse me fait me marrer comme jamais auparavant. Mon rire est un brin jaune, c'est possible, mais je ris quand même. Mais comment faire autrement quand je vois ça?!

Rappel des épisodes précédents:

1°/ On m'apprend que je me suis faite plagiée,
2°/ Je file voir l'abomination,
3°/ Je fais un coucou anonyme à la plagieuse en me pissant de rire dessus (il n'y a pas d'expression mieux adaptée),
4°/ Le lendemain je décide de publier mes deux fics en entier pour que les lecteurs qui suivaient aient la fin,
5°/ J'omets de préciser qu'il y a eu plagiat auparavant et je me fais lyncher par les lecteurs (très drôle cet épisode),
6°/ J'apprend par les autorités en puissance sur le site qua la plagieuse a vu son compte vidé,
7°/ Je remarque que j'ai une review qui a été postée sur Harmonie... Et cette review c'est le truc bleuté en haut...

8°/ J'éclate de rire, je réponds à la review et j'envoie un mail à la plagieuse du dimanche (enfin du samedi dans le cas présent):


Salut,

Juste ce petit mot pour te dire que tu es quand même un peu gonflée.

Mon pseudo est Ring, c'est vrai, mais auparavant on me connaissait sous un autre pseudo que je ne l'utilise plus, mais j'existe toujours, et ce que j'ai écris m'appartient. C'est assez drôle de voir avec qu'elle facilité tu t'appropries ce qui n'est pas à toi, d'ailleurs je pense que je parle aussi pour Faithlove en disant ça. (Faithlove dont j'ai lu tous les textes, c'est d'ailleurs moi qui aie repéré le plagiat après qu’on m’ait prévenu pour mes deux fics. Ne me dit pas merci, j'ai fait ça gratis. D’ailleurs, « Passion dévorante » est une one shot, donc c’est sympa d’avoir promis une suite, mais Faithlove n’en aurait jamais fait.)

J'en profite pour te remercier de n'avoir même pas couper la fin des chapitres, ce qui fait que j'ai pu relire mes délires de l'époque. Et puis cet épisode de plagiat m'a quand même bien fait rire et je dois t'en remercier! C'était assez croustillant de voir le changement de nom de ma propre fic, avec explication vaseuse à l'appuie: si Hermione est le Ciel (ou le paradis si tu préfères) alors Drago est l'Enfer, et non le feu qui n’a rien à voir. Ce titre joue sur le parallélisme Ciel/Enfer. En passant, ce titre je l'ai emprunté à un auteur du XIIIème siècle, mais ça je ne suis pas sûre que tu le saches.

Sinon, je peux t'informer que j'écris en ce moment une suite à cette fic, qui est intitulée "les chants de l'innocence" (titre également emprunté à cet auteur.), dans lequel tu seras certainement heureuse d’apprendre qu’Hermione et Drago se marient, il est donc bien question de mariage. ;)

Enfin je ne vais pas t’en coller des tartines, je t’ai écrit juste pour te dire que ta démarche me navrait, car je ne vois pas le plaisir de recevoir des reviews sur un travail qu’on a pas fait. Quand le lecteur te félicite pour ton écriture ou ton imagination, alors que tu sais parfaitement que ce n’est pas toi qui a écrit, je ne vois pas ce que ça apporte. Et je trouve affligeant de crier au plagiat, alors qu’on écrit à l’auteur à qui on a volé l’histoire.

Deux ou trois conseils avant de te quitter : il est proprement impossible et impensable d’écrire une fic de 15 chapitres en deux jours (corrections incluses), de plus, sans être une bête en orthographe, j’ai une certaine exigence. Tes résumés truffés de fautes étaient donc en complet désaccord avec ma fic, c’est même une des choses qui a mis la puce à l’oreille des modos.


Bref, si tu veux me répondre, ne t’en prive surtout pas, mon adresse est jointe. J’attends de pied ferme tes remarques et peut être tes excuses, mais je ne pense pas que tu auras assez de cran pour même m’envoyer un simple message, même si j’espère me tromper.

Alors n’hésite pas, demain je serais devant mon ordinateur à attendre patiemment ce que tu auras à me dire.

Ring


Ecrire ce genre de message est carrément jouissif, ça m'illumine mon mardi.

18 décembre 2006

Plagiat



Ben tiens, vlati pas que je viens d'apprendre une nouvelle fameuse! On m'a piqué de façon éhontée deux de mes bébés persos à moi, mes deux fics sur Hermy et Drago.

Les commentaires en bas de chapitres ont pour la plupart été gardé, c'est quand même un comble!

Je ne parle même pas de ce que j'ai trouvé par la suite... Jamais deux sans trois dit-on, alors après avoir publié deux de mes fics comme si c'étaient les siennes, je remarque qu'elle a aussi publié une autre fic que je connais. J'y jette un oeil, et je m'aperçois que dans cette one shot romancé (à laquelle elle promet une suite, ce qui est étrange puisque l'auteur original l'a publié en tant que one shot) elle a changé le nom d'Hermione par le sien et celui de Drago par Harry.


C'est vraiment affligeant, surtout qu'elle remercie les revieweurs alors qu'en réalité ceux ci me félicitent moi pour mes fics, vu que c'est moi qui les ai écrites.

Je suis vraiment navrée pour cette personne, c'est triste d'en arriver là.

(Le mariage du ciel et du feu... Quel est le rapport entre le ciel et le feu? Je me le demande bien.)

17 décembre 2006

Mouahahah!


Je peux perdre une jambe dans la tourmente, je m'en fous, car aujourdhui je suis devenue membre de Distant Paradise, la fanlisting du manga Animal X. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me rend toute heureuse, ce manga est vraiment génial.

(Madame Ami Sugimoto, quand j'aurais votre adresse, je vous enverrai plein de lettres de remerciement, car vous êtes très très douée... J'ai lu "Birthday", c'est génial aussi. XD )

http://shinshoku.net/animalx

13 décembre 2006

Délire: ON DE ROAD AGAIN!



Un des manga les plus étranges de la stratosphère m'est tombé dans les mains, j'ai nommé l'incroyable "Animal X - Aragami no Ichizoku". Il existe à ce jour deux suites "Animal X - Daichi no Okite" et "Animal X - Genshi Sarai".

Le résumé simplifié à mort pourrait être "un hermaphrodite à Jurassik Park", mais c'ets en réalité bien plus complexe que ça...

Tout commence avec ce brave Yuuji, un pauvre gars se faisant marcher sur les pieds par à peu près tout le monde, et dont la vie a été décidée depuis toujours par ses parents (métier+fiancée). Seulement un jour il fait la rencontre(sanglante) d'un jeune garçon, Minato, ayant la particularité de ne pas être humain, mais d'appartenir à la race des Dinosauroïds. Il ressemble donc a un humain, mais il peut aussi se transformer en un genre de Tyrex quand il est fâché, ce qui peut être utile.

Ni une ni deux, le brave Minato décide que Yuuji portera ses enfants, car il sent que Yuuji est celui qui doit le faire... Ce qui va grandement affoler le petit Yuuji, qui avec ses 27 ans au compteur, à toujours été un homme. Cependant le malheureux va vite comprendre qu'on attend pas grand chose de lui mis à part de faire des gosses étant donné que les dinosauroïd n'ont plus de femelles, et il va aussi apprendre qu'il possède non pas un caryotype masculin XY, mais bien XXY... S'ensuivra une transformation physique qui le fera devenir un parfait hermaphrodite.

Bien sûr on verra bien vite un raprochement entre les deux personnages principaux Minato et Yuuji, mais le fait est qu'on s'attache vraiment à eux, aussi étrange que certaines situation puissent paraître. L'histoire est vraiment bien menée, il y a de l'action, les personnages sont bien cernés, il y a des scientifiques tarés, des attaques de Tyrex, des bébés...

Etrange et bien, ou étrangement bien, c'est à débattre!



(Une des images les plus touchante pour moi, et pourtant on croirait pas à voir les crocs! [Note: le gars blond = Yuuji - Les crocs = Minato transformé en Tyrex])

Ce manga est complètement différent de ce qu'on pourrait penser au premier abord.

06 décembre 2006

Réflexe conditionné

Aaaah, le bonheur d'un bon vieux réflexe conditionné!

Hier, lors du match de foot absolument géniallissime, Ronaldinho a pris en compte les réflexes conditionnés des attaquants, pour marquer son but sur coup franc. Alors que le commentateur commençait à expliquer aux téléspectateur à quel point les joueurs du Werder de Brême sontgigantesques et qu'à contrario les joueurs sont pas super grand à Barcelone, voilà que Rony tire au ras du sol et que la balle passe en dessous des joueurs qui ont sauté, pour aller se loger dans le but.

Un bon réflexe conditionné, ça fait bien du bien quand même.

Aujourd'hui, j'ai vu que de nouveaux épisodes de Newport Beach (saison 3, yeah!) étaient arrivés... Je les ai regardé... Et comme d'hab' j'ai bavé sur Ryan et Seth. Le monde est devenu Amour, même le père de Seth (possédant pourtant des sourcils effrayant et une tête qui me revient pas) devenait presque acceptable, c'est dire!

Comme de bien entendu, les épisodes étaient à la limite du fantastique, avec comme de juste le fameux réflexe de Ryan quand on touche à Maryssa, j'ai nommé la phrase (et le regard noir) mythique : "Tu la touches pas! "

Roaaaar! C'est vraiment le vieux truc du prince qui protège la princesse du monstre, mais ça marche à chaque fois, même si ça devient pesant pour lui même son entourage

01 décembre 2006

On aura beau dire...


...moi, il y a des amitiés que je trouve louche.


Hier, le TP de chimie était commencé depuis une demi-heure quand deux mecs du groupe ont déboulé. Ils sont arrivés tout sourire, balançant des bonnes ondes à toutes les pauvres âmes se trouvant dans un rayon d’un mètre cinquante. Comme de bien entendu, le silence s’est fait et ils se sont expliqués à une prof qui était là. Ils se sont expliqués comme ils sont arrivés, c'est-à-dire le sourire aux lèvres, l’un expliquant que l’autre avait dormi chez lui et l’un expliquant qu’il ne s’étaient pas réveillés (le TP était à 14h, on avait deux cours le matin) et l’autre et l’un finissant en racontant que la porte du tram ne s’était pas ouverte, cette fourbe, et hop ils étaient repartis à se marrer en jetant encore et toujours leurs particules de joie autour d’eux.

Le sourire yaoiste aux lèvres, j’ai bien sûr failli lâcher la phrase qu’il ne faut pas.

Juste après qu’il est dit « c’est parce qu’en fait il a dormi chez moi et qu’on s’est pas réveillés », une phrase ressemblant for à « mais votre vie privée ne regarde que vous… » (Sous-entendu gros comme la caisse claire de batterie) a voulu franchir mes lèvres. (Je me trouvais tout à côté des deux gars lors de leur arrivée.) Ma bouche s’est ouverte et les mots allaient sortir, mais mes yeux m’ont fait comprendre que ce n’était pas la peine, le sous-entendu planait dans la tête de tout un chacun sans que j’aie besoin de dire quoique ce soit.

On a beau me dire que je me fais des films, j’ai pour ma défense que je ne suis absolument pas la seule, loin de là, et que quand on me tend la perche, il est logique que j’attrape la queue de Mickey. (Aucun sous-entendu ici, of course.)




Bonousse!

En bonus, un résumé d’un épisode de 7 à la maison au hasard :

- Tout le monde se lève pour aller à l’école, tout le monde court partout. Les filles cherchent dans fringues introuvables sauf par leur mère, qui par définition les trouve tout de suite.
* C’est si subtile le vieux cliché des mamans qui savent tout et des filles qui pensent qu’à leur fringues.*
- Un problème survint dans le traintrain quotidien de la femme/le mari/les deux filles aînées/ le fils aîné.

- Le fils cadet, 12 ans au compteur, a pour seul préoccupations de la journée de mettre son appendice buccal entre les lèvres glossées de sa copine, et en partant dans des discussions sur les relation homme/femme et leur complexité avec un des membres plus âgé de sa famille.
* Même si jouer sur le décalage peut être drôle un temps, on finit très rapidement par se lasser, et trouver que la nouvelle coiffure de ce mioche (qui change à chaque épisode) est carrément gerbative.*
- La fille cadette, 4/5/6 ans ?, relève elle d’une expérience génétique (qui a raté). La plus insupportable gamine que les directeurs de casting on pu trouver, ils l’ont pris. Pourquoi ? Parce qu’on reconnaît à coup sûr un air de famille avec les autres ? Ahahaha ! Mais bien sûr ! La pauvre enfant possède une chevelure ultra brune et ultra bouclé, alors que ceux qui sont censé être sa famille sont majoritairement blonds ou châtains. Les parents ayant tous les deux des tignasses clairs, c’est vraiment des plus étrange. Enfin, mis à part ça, cette immonde petite peste, qui vous fait craindre d’avoir des gosses, est carrément insupportable. C’est le profil type de la petite dernière gâtée pourrite, avec une double dose de pourri dessus (miam).
*Heureusement que la réalité n’est pas une sitcom américaine.*

- Les problèmes rencontrés par à peut près tout les persos obligent les persos à aller se parler entre eux pour chercher conseil (que ce soit volontaire ou non), et ils se trouvent que comme par magie ces problèmes sont beaucoup plus ressemblants qu’on aurait pu le croire au premier abord ! Trop fantastique, isn’t it ?!!!

- Le père pleure. (Le père pleure invariablement, qu’il soit triste, heureux, en colère (donc triste) , parce qu’il trouve que la vie est formidable (donc heureux)… et donc le père est très très chiant, c’est vraiment un gros boulet.)
- Le père et la mère essaie de se grimper dessus à tout bout de champ pendant l’épisode, pour bien montrer que Dieu il est bien content quand les papas et mamans (mariés) vont faire des galipettes dans leur chambre et que par conséquent la religion ne culpabilise pas les gens à cause des rapports sexuels. (Oh my God, I’m rolling on the floor laughing.)
- Tous les problèmes s’arrangent (hyper géniale la vie quand même) et le père trouve enfin l’inspiration pour écrire son sermon (même si on est que mardi.)


Alors on peut se moquer aujourd’hui de Charles Ingalls qui va couper du bois, pendant que Charlotte fait encore et toujours une tarte aux pommes, et que les enfants savatent sa face à la méchante Nelly Holson, mais j’ai un peu l’impression que « 7 à la maison », c’est tout autant nullos.

Aaahhh l'Amour!




J’ai vu un truc absolument affolant hier. Un truc qui maintenant encore me fait douter des bienfaits de l’Amour… En effet, je bagnodais, comme parfois il m’arrive, sur quelques sites, et de liens en liens je suis tombée sur une tribu. Une tribu c’est pour moi plein de blogs qui s’entrecroisent avec des gens qui se connaissent qui parlent d’eux entre eux, et cela à la face du monde. Sauf que j’ai trouvé la perle, la vraie.

Un skyblog crée par un mec de 15/16 ans dont la voix vient certainement tout juste de muer et dont la bouille ronde n’a rien a envié à celle d’un chérubin… En un mot comme un quinze, il a l’air d’avoir 11 ans. Mais ce n’est pas ça le plus intéressant, non, c’est plutôt le contenu de son blog, car il parle de lui et d’eux en général, le tout accompagné de photos. Eux, mais qui sont-ils donc ? Et bien ce sont tout les gens qu’il « adore », qu’il « kiffe trop » avec qui il a des « big trips ».
On fait tout un foin de la violence des jeunes, mais on ne parle pas assez de leur amour très certainement inqualifiable, étant donné qu’à chaque post, le brave garçon met une énorme photo avec en dessous un message plein d’amour (mais très répétitif, car toujours du même acabit : « jtador tro » « jte kiff tro » « on se paye des big trip tou les deux ! » (orthographe d’origine)). Quand on voit ça, on n’a plus aucun doute que la jeunesse d’aujourd’hui est une pauvre victime de la plus grande série cucul après « la petite maison dans la prairie », j’ai nommé « 7 à la maison ».
Et si seulement c’était tout, mais non. Parce que dans sa myriade de copains, il y en a deux qu’il adore (encore) et qu’il trouve tellement choux qu’il en perd son latin. Ni une ni deux on apprend que ces deux là sont le couple mythique qui restera ensemble jusqu’à la fin des temps, et seront à l’image de Tic et Tac, absolument inséparables.
D’un clic, je vais voir le skyblog de la moitié masculine du couple, et d’un clic je bascule dans l’horreur. Rose, bleu-ciel, vert clair, ce skyblog est un arc-en-ciel. Le gars manie le changement de couleur du texte à la perfection, comme tout bon skyblogueur se doit. Les images qu’il met sont des petits chiens kitsch effrayants, tout est en forme de cœur, de « I Lov’U », c’est mielleux et ça dégouline sur mes rétines. Les images comme les textes (succincts, il est bon de le noter) sont à la gloire de son amour pour elle et à sa gloire à elle en général. Je n’ai pas compté le nombre de pages, mais le sujet ne change pas d’un iota.

Moi je trouve que l’Amour, quand même, ça fait super peur, et que la personne qui ne veut pas le croire clique donc sur le titre de ce post. (trop beau les promesses d’éternité à 15 ans, surtout sur une espérance de 80.)




Parfois, à mélanger trop les langues, on en perd son orthographe. Message très personnel au poète qui sévit sur les tables de la rangée droite des amphis D et E : « baiser » ne s’écrit pas avec un « z ».