
Cette nuit, il a fait chaud.
Après deux heures pendant lesquelles je me suis battue avec moi-même, j’ai finalement mis la couette par terre. Alors que j’essayais de m’endormir, je me suis rendue compte que mon père essayait de battre tous les records de décibels par son ronflement qui doit effrayer toutes les formes de vies à la ronde. C’est à ce demander comment la Matriarche arrive à dormir à côté de ce monstre décibelleux.
For de ce constat, je dirigeais donc ma petite mimine vers le dessous de mon oreiller où squattent mes boules quiès. Je me saisie de la première, mais incapable de trouver la deuxième. Bien énervée, je décide de me relever, d’allumer la lumière, quitte à bousiller l’heure que j’ai passé à essayer de m’endormir. Impossible de trouver cette mutine de boule quiès. Dans un excès d’intelligence, je comprends tout à coup que la malheureuse a dû fuir et se retrouver sous le lit. Après rapide vérification, je me rends compte que c’est en effet le cas. L’objet de mon désir se trouve bien sous le lit du côté du mur, là où aucun main humaine, même aidée d’un double décimètre, ne peut l’atteindre. Le pour et le contre ayant été rapidement pesé, je me vois forcée de me lever, de pousser avec délicatesse le lit _qui fait un bruit effrayant, récupérer rapidos le petit bidule vert pétant qui n’attends que moi, et tout remettre en ordre.
Bien entendu, tout cela aurait été trop beau si il n’y avait pas eu quelques catastrophes, car quand j’ai repoussé mon lit dans sa position initiale, celui-ci à accrocher un vêtement se trouvant sous la pile de vêtement haute de presque 80cm, ce qui a fait s’effondrer cette petite œuvre d’art à l’équilibre fragile. J’ai donc remis avec plus ou moins de bonne volonté toutes les fringues en tas les unes sur les autres et me suis recouchée, munie de mes deux petites sauveuses vertes fluo.
A 6h10, bon pied bon œil, je me suis réveillé avec une insupportable soif. Il fallait que je boive et vite. La seule chose buvable se trouvant dans le frigo est soit du jus de pamplemousse, soit du jus d’orange. Ni une ni deux, je me saisie de la brique de jus d’orange. 10 minutes plus tard, je me retrouve dans mon lit, assise bien sûr, car s’allonger après avoir bu un demi litre de jus d’orange, ça n’est pas conseillé si on veut garder le liquide à l’intérieur.
A 10h, je me réveille à nouveau. Je vais dans la cuisine et me sort un bol. Je vais vers le frigo, prend la brique de lait et verse le lait dans mon bol… Tiens tiens, c’est bizarre… c’est pas comme d’habitude… hmmm… Mais c’est pas du lait, c’est du jus d’orange que je suis entrain de verser ! Pas grave, je vais chercher un verre, récupère le liquide, rince le bol et met du lait. Au moment où je me retourne pour aller dans la salle à manger, je vois que sur le comptoir _se trouvant au milieu de la cuisine, il y a un bol de poser avec une cuillère et un verre à côté. La Matriarche a donc pensé à moi avant de partir, mais n’a pas pensé à mettre des panneaux indicateurs pour que sa fille, qui vient de subir un suicide collectif et massif d’une moitié de ses neurones, trouve le bol… En même temps, la pauvre Matriarche ne pouvait pas se douter que le quota de loositude de sa fille dépasse largement la moyenne nationale...



















