30 juin 2006

In my head a blue fish has just died (京)




Une légère propension à crier « vive moi » depuis déjà deux jours, mais ça devrait s’arranger avec le temps. Et puis, il n’y a pas que le temps qui joue son rôle, héhéhé… En effet, alors que je me hurlais à moi-même mon amour indéfectible, et cela à la suite du visionnage d’un (excellentissime) bonus de la tournée de mes petits Dirus « It withers and withers » et de C.R.A.Z.Y (qui est un film québécois à regarder avec des sous-titres, parce que les francophones d’outre-atlantique ont tendance à employer des mots et des tournures de phrase qui sont incompréhensibles à la petite française que je suis.), je me suis pris un coup de pied magistral sur mon petit postérieur et cela par l’intermédiaire d’un autre postérieur…


Je m’explique :


J’avais usé de ma connexion internet pour chopper un charmant petit épisode d’une série, dont la seule évocation me met dans un état de stress avancé, et un soir je fus comblée de voir que je l’avais reçu. C’était tout à fait parfait pour ma petite soirée internet/matage de série, donc une fois bien installée, j’ai cliquée avec mon petit doigt gracieux sur le fichier, qui s’est lancé quelque seconde plus tard.


Ecran noir… J’y suis habituée, ça commence toujours par un écran noir. Mon ventre commence à se nouer, pendant que mon cerveau fait l’effort de se souvenir des épisodes précédents.


L’écran noir dure longtemps… Ca par contre c’est inhabituel. Commençant à sentir que quelque chose se tramait contre ma personne, je décide de cliquer au milieu de la barre de défilement du temps, quitte à tomber sur un moment charnière de l’épisode, mais ce n’est pas grave, je veux savoir si mon épisode va arriver.


Et là, que dire ? Rien, peut être ? Et pourtant, il va bien me falloir me lancer, car alors que je cliquais avec innocence (et grâce, rappelons le) je ne savais pas que je disais à jamais adieu à mes rétines, car deux fesses molles, larges et atteinte du gène du yéti mutant s’affichaient en gros sur mon petit ordinateur portable, qui d’ailleurs n’est plus vraiment le même depuis.


Avec rapidité, j’ai cliqué (frénétiquement) pour fermer cette immondice et par la même occasion sauver mes yeux. Après avoir vider ma corbeille un bon millier de fois, j’avoue avoir encore des frissons…


A peine remise, je décide de visionner le film qui venait de finir de se télécharger (que je voulais trop voir et qui n’est pas encore dispo en France) et je me rend compte qu’il y a un avertissement pour les moins de 18 ans au début... Etant fort peu probable que « -18ans » soit associé avec « Final Fantasy : Advent children », je n’ai pas poussé l’investigation plus loin et ai tout bonnement supprimer ce truc immonde de mon ordi.


Mais que fais Superman ? Ah, pour sauver un bébé d’un immeuble en flamme, il y a du monde, mais moi de mon côté je peux toujours me brosser ! La prochaine fois, j’appellerais Bettlejuice, na !