Hier j’ai vu les liaisons dangereuses. Il mérite bien tout le bien qu’on en dit ce film !
John Malkovich est sublimissime. Il a bien comprit, le bougre, ce qui fait fondre la gente féminine : la désinvolture la plus totale dans ses gestes (en particulier les mains, ce que Johnny Depp a poussé ça à l’extrême dans Pirates des Caraïbes) et le regard de fauve. Pour ma part, je trouve que le regard est une des plus belle façon de communiquer. Quand John Malkovich regarde une femme, on a l’impression qu’on va se liquéfier.
Glenn Glose est également parfaite dans son jeu de regard et arrive à y faire passer tout ce que ressent son personnage.
Michelle Pfeiffer a un rôle qui est je trouve parfait pour elle : la femme tourmentée entre sa vertu et son amour pour le Vicomte de Valmont.
Je passe sur les détails de l’intrigue, pour finir sur la conclusion à laquelle je suis aboutie : ce film est en réalité La princesse de Clèves écrit par Mme de La Fayette, revu et corrigé tout comme il fallait pour rendre ce bouquin intéressant.
La Princesse de Clèves, c’est une gourdasse qui entre dans la « société » et se trouve rapidement un jules et qui ensuite tombe amoureuse d’un charmant noble tout à fait dégustable à toutes les sauces. SEULEMENT, Gourdasse 1ère du nom décide que non, elle n’aura pas d’aventure avec lui, vertu oblige. Elle se prend le chou sur ses sentiments amoureux envers cette autre personne que son mari et n’apparaît plus en société.
Finalement, son cher mari meurt et par la suite, quand celui qu’elle aime viendra lui demander sa main pour vivre dans une union vertueuse, car marquée du sceau sacré du mariage, elle refuse et va vivre chez les bonnes sœurs jusqu’à la fin de sa vie, bien que (je le rappelle) elle l’aime encore.
Donc, à tout ceux qui ont souffert à la lecture de la princesse de Clèves, je leur conseille VIVEMENT de se jeter sur ce film qui se déroule comme on aimerait que ça se passe dans le livre de cette si charmante Mme de La Fayette.
Parfait exemple de regard de fauve : Totchi !... Personnellement c’est pas de la religion que je lis dans son regard…
