09 janvier 2006

Kokoro Kikai...


(Cliquez sur l'image pour l'angrandir. Je n'ai traduit que cette page de Kokoro Kikai un excellent manga trouvable en cliquant sur le titre de ce sujet.)


Pour une raison qui m’échappe, la souffrance m’entoure… Où plutôt les gens qui m’entourent, souffrent. Pas à cause de moi, non, ils souffrent c’est tout. Silencieusement pour la plupart, mais il n’en reste pas moins certaine traces aisément identifiables… Sans que je m’en sois rendue compte, la scarification ou automutilation s’est multipliée. Pour moi, qui personnellement serait incapable de m’infliger une souffrance quelle qu’elle soit, cette souffrance volontaire est pour moi une grande source d’interrogation, de spéculation et d’inquiétude. Je sais bien que c’est l’extériorisation d’un malaise, mais moi quand je vois ça, la seule chose qui me vient à l’esprit, c’est de sortir mon mercurochrome et de me transformer en câlinours l’espace d’un instant…
Cependant une question revient sans cesse à mon esprit :
Comment peut on souffrir au point d’en arriver à s’infliger ça ?
Je me souviens avoir souvent discuté de ça avec ma meilleure amie et elle comme moi avait la même interrogation.
Moi qui me dit que parfois je suis carrément névrosée, je suis en fait peut être loin du compte, ou tout au moins, il y a pire que moi dans la névrose… Mais est ce vraiment sensé me rassurer ? J’en doute, car si il y a quelque chose que je sais sur moi, c’est que je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour les autres, ce qui a tendance à refouler mon instinct d’égocentrique de base.